Foire aux questions

Vous vous posez des questions sur les peintures et enduits naturels ?
Dans cette page, je réponds aux interrogations les plus fréquentes de mes clients : qu’est-ce qu’une peinture naturelle, quelles différences avec une peinture classique, comment préparer un support, quels outils utiliser, ou encore pourquoi choisir une peinture à dispersion végétale.
Vous y trouverez des réponses simples et concrètes pour mieux comprendre l’univers des peintures naturelles, leur application, leur entretien et leurs avantages écologiques et sanitaires.

Questions divers

Une peinture naturelle est composée de matières premières minérales et/ou végétales. Elle est écologique, respirante et saine, contrairement aux peintures industrielles qui contiennent souvent des solvants et résines pétrochimiques.

C’est une peinture dont le liant est une résine issue de matières premières végétales (huiles, colophane de pin, etc.). Facile à appliquer comme une peinture classique, elle combine praticité, faible impact écologique et qualité de l’air intérieur.

Oui, mais elles offrent un rendu différent : plus mat, plus profond, avec des nuances vivantes.

Non. Elles dégagent peu ou pas d’odeur, et surtout pas de COV nocifs. Certaines sentent légèrement le lait, l’huile ou la chaux lors de l’application, mais cela disparaît vite.

Oui, elles sont particulièrement recommandées car elles n’émettent pas de substances toxiques. Elles favorisent un air intérieur plus sain.

Fabriquer soi-même permet de réduire les coûts et d’avoir un rendu unique. Le prêt à l’emploi est plus simple, rapide et régulier, pratique pour ceux qui veulent gagner du temps.

Oui, avec des pigments préparé en pâte avec un diluant sans dépasser 5%. Il est conseillé de faire un test car la couleur peut varier légèrement en séchant.

Cela dépend du liant utilisé. Les peintures à dispersion végétale ou à la caséine sont plus résistantes, tandis que les badigeons de chaux restent plus sensibles.

Oui. Elles peuvent durer des dizaines d’années si elles sont appliquées sur un support adapté. Leur entretien est simple et elles vieillissent souvent mieux que les peintures plastiques.

Oui, certaines formulations (à base de chaux ou de résines végétales) sont adaptées aux extérieur. Il faut choisir le bon produit selon le support, l’exposition et le climat.

Elles sont biodégradables, ne polluent pas l’air intérieur, et utilisent des matières premières renouvelables. Elles s’inscrivent dans une démarche respectueuse de l’environnement et de la santé.

Questions support

Oui, à condition de bien préparer le support : dépoussiérage, couche d’impression si nécessaire. Certaines recettes ou produits prêts à l’emploi (comme les peintures à dispersion végétale) sont spécialement conçus pour ces supports.

Oui, si la surface est propre, saine et mate. Si celle-ci est brillante ou satinée, la maté avec du papier de verre fin.

Pas forcément. Si l’ancienne peinture est bien adhérente, un ponçage léger. Mais si elle cloque ou s’écaille, il vaut mieux l’éliminer.

Oui, la plus part des peintures naturelles résistent à la vapeur d'eau et si la pièce est bien ventilée.

En général non : le papier peint peut se décoller avec l’humidité de la peinture. Il est conseillé de le retirer avant.

Un support très absorbant comme le plâtre, le placo ou certains enduits « boit » la peinture, ce qui peut créer des taches, un rendu irrégulier et une consommation excessive. La sous-couche régule l’absorption, uniformise le fond et garantit une meilleure accroche de la finition.

Questions application

Dans la plus part des cas un rouleau et une brosse à réchampir suffis. Il est possible d'obtenir des effets en utilisant : brosse à badigeon, spalter ou platoir. Les outils influencent directement le rendu (lisse, nuancé, texturé).

Pas forcément, mais il faut accepter que le rendu soit plus vivant, moins uniforme qu’une peinture industrielle. Un peu de pratique suffit pour prendre la main.

En général 2 couches suffisent. Selon le support et le rendu souhaité, il est important que les couches soient fine et régulière.

Questions autour de la chaux

Non. La chaux aime les supports minéraux et respirants (pierre, terre, enduits chaux-sable, brique). Sur un support fermé (béton lisse, peinture acrylique) ou à base de plâtre, il faut une préparation spécifique ou un primaire adapté.

Il faut dépoussiérer, éliminer les parties non adhérentes, humidifier le support si nécessaire, et parfois appliquer une couche d’accroche naturelle. L’objectif est d’avoir un fond sain, propre et cohérent.

La peinture à la chaux est un terme générique, tandis que le badigeon désigne une préparation plus liquide, souvent transparente et mate, qui laisse apparaître la texture du support.

Oui, la chaux est tout à fait adapter pournl’extérieur. En intérieur, on l'utilise souvent ses qualité décoratif et la respiration des murs.

Un simple dépoussiérage suffit. On peut aussi repasser une fine couche de badigeon dilué pour raviver la couleur.

On utilise des pigments de préférence naturels et minéraux (ocre, terre), mélangés dans la préparation et sans dépasser 5%. Les teintes sont souvent profondes, subtiles et évoluent légèrement avec le temps, ce qui fait leur charme.